La candidate démocrate a occupé une large part du discours d'investiture du milliardaire américain, qui a dénoncé son bilan de secrétaire d'Etat (2009-2013) sous les huées du public qui criait "Enfermez-là" à l'adresse de l'ex-Première dame.
Le bilan d'Hillary Clinton est la "mort, la destruction, le terrorisme et l'affaiblissement", a-t-il martelé. Il a critiqué le soutien d'Hillary Clinton à l'accueil de réfugiés en provenance de Syrie, affirmant que l'examen de leurs dossiers était lacunaire. "Je ne veux pas autoriser des individus à entrer dans notre pays s'ils ne soutiennent pas nos valeurs et n'aiment pas notre peuple".
Au candidat républicain qui affirmait aux électeurs américains, "je suis votre voix", Hillary Clinton a répondu dans un autre tweet: "Vous n'êtes pas notre voix, @realDonaldTrump".
Et sur son compte Twitter en espagnol, elle a rétorqué au magnat qui rappelait vouloir construire "un grand mur à la frontière" avec le Mexique, contre l'immigration illégale: "Oui, nous construirons un mur - entre toi et la présidence, Donald Trump".
Invectivée avec une extrême virulence toute la semaine par les chefs et délégués républicains, Hillary Clinton sera formellement désignée par le parti démocrate la semaine prochaine à Philadelphie.
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